16 déc. 2017Pays Basque, comment vivre en paix? Episode 1: Le désarmement (Revue Far Ouest)Une trentaine d’armes de poing, des fusils d’assaut, des fusils mitrailleurs, des produits explosifs, des détonateurs, deux roquettes anti chars. Voilà globalement le butin de l’opération policière menée le 16 décembre 2016 conjointement par des policiers du RAID, la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), et la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Bayonne. Sur place, la Garde Civile espagnole a même – et c’est exceptionnel, franchi la frontière afin de prêter main forte aux forces de l’ordre françaises. Cinq personnes sont interpellées et placées immédiatement en garde à vue. Du côté du ministère de l’Intérieur, on parle immédiatement « d’un coup dur porté à ETA », avec la neutralisation de près de 15 % de l’arsenal militaire de l’organisation. Pourtant, le succès de cette opération policière est très rapidement remis en cause et l’Etat français semble perdre du crédit dans cette histoire : ce sont bien des militants pacifistes œuvrant pour le désarmement d’ETA qui ont été transférés au parquet antiterroriste de Paris. Indépendantismes•Pays BasqueVous n'aimez plus ce post
Une trentaine d’armes de poing, des fusils d’assaut, des fusils mitrailleurs, des produits explosifs, des détonateurs, deux roquettes anti chars. Voilà globalement le butin de l’opération policière menée le 16 décembre 2016 conjointement par des policiers du RAID, la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), et la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Bayonne. Sur place, la Garde Civile espagnole a même – et c’est exceptionnel, franchi la frontière afin de prêter main forte aux forces de l’ordre françaises. Cinq personnes sont interpellées et placées immédiatement en garde à vue. Du côté du ministère de l’Intérieur, on parle immédiatement « d’un coup dur porté à ETA », avec la neutralisation de près de 15 % de l’arsenal militaire de l’organisation. Pourtant, le succès de cette opération policière est très rapidement remis en cause et l’Etat français semble perdre du crédit dans cette histoire : ce sont bien des militants pacifistes œuvrant pour le désarmement d’ETA qui ont été transférés au parquet antiterroriste de Paris.