2 mars 2018EN IMAGES : Vivre au Soudan, au-delà du cliché (Middle East Eye) KHARTOUM – Le décor est aride. La chaleur suffocante. Dans les rues qui accueillent le marché d’Omdurman, à quelques kilomètres de Khartoum, il n’est pas encore midi quand les premières boutiques baissent pavillon. Chacun semble autant accablé par les températures extrêmes que par une pauvreté devenue endémique.Omdourman et Khartoum sont les deux cités les plus peuplées du pays. Situées de part et d’autre du Nil, les deux villes se confondent et semblent géographiquement ne faire qu’une, au-delà des différences sociales qui les distinguent.C’est à Khartoum, capitale du pays, que sont concentrés les bâtiments officiels, les ambassades et quelques restaurants vaguement occidentalisés. Hormis ces artères néanmoins pittoresques, la ville bouillonne, envahie par le sable. De la ville aux torrides zones désertiques soudanaises, il n’y a qu’un pas.Une fois ces deux villes passées, la vie se fait plus rare. Le Soudan est un État fédéral divisé en dix-sept États, le tout sous perfusion humanitaire constante de la communauté internationale. Entre une mauvaise répartition des richesses et les conflits qui y font rage, la situation du pays paraît bien préoccupante.Les cicatrices du Soudan sont nombreuses. Jusqu’à sa partition en 2011, le pays possédait le plus vaste territoire d’Afrique et s’imposait comme une sorte de pivot entre deux mondes : le monde africain et le monde arabe. Moyen Orient•Portraits•Découverte
KHARTOUM – Le décor est aride. La chaleur suffocante. Dans les rues qui accueillent le marché d’Omdurman, à quelques kilomètres de Khartoum, il n’est pas encore midi quand les premières boutiques baissent pavillon. Chacun semble autant accablé par les températures extrêmes que par une pauvreté devenue endémique.Omdourman et Khartoum sont les deux cités les plus peuplées du pays. Situées de part et d’autre du Nil, les deux villes se confondent et semblent géographiquement ne faire qu’une, au-delà des différences sociales qui les distinguent.C’est à Khartoum, capitale du pays, que sont concentrés les bâtiments officiels, les ambassades et quelques restaurants vaguement occidentalisés. Hormis ces artères néanmoins pittoresques, la ville bouillonne, envahie par le sable. De la ville aux torrides zones désertiques soudanaises, il n’y a qu’un pas.Une fois ces deux villes passées, la vie se fait plus rare. Le Soudan est un État fédéral divisé en dix-sept États, le tout sous perfusion humanitaire constante de la communauté internationale. Entre une mauvaise répartition des richesses et les conflits qui y font rage, la situation du pays paraît bien préoccupante.Les cicatrices du Soudan sont nombreuses. Jusqu’à sa partition en 2011, le pays possédait le plus vaste territoire d’Afrique et s’imposait comme une sorte de pivot entre deux mondes : le monde africain et le monde arabe.