28 sept. 2018À qui profite le tourisme à Bethléem ? (Middle East Eye) Chaque année, des milliers de visiteurs défilent dans les rues de Bethléem. Pour autant, c’est davantage l’État d’Israël qui tire profit de ce tourisme que la population palestinienne.BETHLÉEM, Territoires palestiniens occupés (Cisjordanie) – Ce sont des scènes quotidiennes. Des groupes d’une trentaine de personnes défilent sur la place de la Mangeoire à Bethléem avant de converger vers les lieux touristiques de la ville, en premier lieu la basilique de la Nativité. C’est à peine s’ils aperçoivent les dizaines de chauffeurs de taxi qui stationnent à quelques mètres de là.Youssef est l’un deux. Ce professeur d’anglais n’a eu d’autres choix, comme beaucoup de Palestiniens, que de prendre un deuxième emploi. « Travailler avec les touristes, c’est plaisant », clame-t-il. Mais son constat est sans appel : « Si l’on établit une comparaison avec Jérusalem, la proportion de touristes qui visite Bethléem est dérisoire. Et la majorité de ceux qui viennent participent à des circuits organisés. Nous n’avons donc pas affaire à eux ». Moyen Orient•occupation•Palestine
Chaque année, des milliers de visiteurs défilent dans les rues de Bethléem. Pour autant, c’est davantage l’État d’Israël qui tire profit de ce tourisme que la population palestinienne.BETHLÉEM, Territoires palestiniens occupés (Cisjordanie) – Ce sont des scènes quotidiennes. Des groupes d’une trentaine de personnes défilent sur la place de la Mangeoire à Bethléem avant de converger vers les lieux touristiques de la ville, en premier lieu la basilique de la Nativité. C’est à peine s’ils aperçoivent les dizaines de chauffeurs de taxi qui stationnent à quelques mètres de là.Youssef est l’un deux. Ce professeur d’anglais n’a eu d’autres choix, comme beaucoup de Palestiniens, que de prendre un deuxième emploi. « Travailler avec les touristes, c’est plaisant », clame-t-il. Mais son constat est sans appel : « Si l’on établit une comparaison avec Jérusalem, la proportion de touristes qui visite Bethléem est dérisoire. Et la majorité de ceux qui viennent participent à des circuits organisés. Nous n’avons donc pas affaire à eux ».