18 févr. 2019Parole aux murs (Revue Far Ouest) Certains refusent de voir autre chose que du vandalisme. Pire, même, le sabotage d’un patrimoine. D’autres, en revanche, associent les dizaines de graffitis qui apparaissent au gré des manifestations des gilets jaunes à une démarche totalement politique rappelant d’autres luttes : celle contre la Loi travail en 2016, mais aussi et surtout celle de mai 1968. Une fois n’est pas coutume, Revue Far Ouest vous embarque dans une ballade photographique au cœur de ce Bordeaux qui n’en finit plus d’être peinturluré. En quête de sens. « Ecrivez partout ». Ce graffiti en forme d’injonction, apparu sur les murs du centre universitaire Censier à la chaleur des événements de mai 1968, semble avoir trouvé écho : plus de 50 ans après son apparition, des slogans vengeurs fleurissent toujours sur les murs des grandes villes françaises, après les passages de manifestations. Et, en pleine mobilisation des « gilets jaunes », Bordeaux n’échappe pas à la règle, loin s’en faut. Bordeaux•Photographie•Manifestations
Certains refusent de voir autre chose que du vandalisme. Pire, même, le sabotage d’un patrimoine. D’autres, en revanche, associent les dizaines de graffitis qui apparaissent au gré des manifestations des gilets jaunes à une démarche totalement politique rappelant d’autres luttes : celle contre la Loi travail en 2016, mais aussi et surtout celle de mai 1968. Une fois n’est pas coutume, Revue Far Ouest vous embarque dans une ballade photographique au cœur de ce Bordeaux qui n’en finit plus d’être peinturluré. En quête de sens. « Ecrivez partout ». Ce graffiti en forme d’injonction, apparu sur les murs du centre universitaire Censier à la chaleur des événements de mai 1968, semble avoir trouvé écho : plus de 50 ans après son apparition, des slogans vengeurs fleurissent toujours sur les murs des grandes villes françaises, après les passages de manifestations. Et, en pleine mobilisation des « gilets jaunes », Bordeaux n’échappe pas à la règle, loin s’en faut.