14 mai 2019Occitan: patrimoine à défendre (Revue Far Ouest) Deux rues du centre-ville de Bordeaux possèdent désormais leur plaque en occitan. Pour celles et ceux qui ont organisé cette initiative, l’enjeu est double : lutter contre l’effacement volontaire de la culture occitane à Bordeaux, et promouvoir une langue, afin d’en assurer sa survie. Des mots de gascon s’échappent de la place Fernand Lafargue, au cœur de Bordeaux. Des drapeaux frappés de la croix occitane virevoltent au gré de bourrasques de vent, entremêlées d’averses. Sur place, une cinquantaine de personnes de tout âge ont répondu à l’appel de l’association Ostau Occitan (prononcer Oustao Occitan, maison occitane en gascon) : ensemble, ils vont rendre à la rue St-James et à la rue Bouquière leurs appellations originelles.Cet acte symbolique a pour beaucoup un goût de revanche : alors que les autres grandes agglomérations du sud-ouest ont toutes mis le patrimoine culturel occitan en avant, Bordeaux fait figure d’éternelle réfractaire. Minorités•Bordeaux•DécouverteVous n'aimez plus ce post
Deux rues du centre-ville de Bordeaux possèdent désormais leur plaque en occitan. Pour celles et ceux qui ont organisé cette initiative, l’enjeu est double : lutter contre l’effacement volontaire de la culture occitane à Bordeaux, et promouvoir une langue, afin d’en assurer sa survie. Des mots de gascon s’échappent de la place Fernand Lafargue, au cœur de Bordeaux. Des drapeaux frappés de la croix occitane virevoltent au gré de bourrasques de vent, entremêlées d’averses. Sur place, une cinquantaine de personnes de tout âge ont répondu à l’appel de l’association Ostau Occitan (prononcer Oustao Occitan, maison occitane en gascon) : ensemble, ils vont rendre à la rue St-James et à la rue Bouquière leurs appellations originelles.Cet acte symbolique a pour beaucoup un goût de revanche : alors que les autres grandes agglomérations du sud-ouest ont toutes mis le patrimoine culturel occitan en avant, Bordeaux fait figure d’éternelle réfractaire.