22 juil. 2019Algérie — « 57 ans après la libération du territoire, libérer enfin le peuple » (Revue Ballast)« C’est un moment unique. Un moment qui ne revient pas. » Dans les rues d’Alger, un groupe de jeunes garçons et femmes pèsent la dimension révolutionnaire de ce Hirak — « mouvement », en arabe1 — qui secoue le pays depuis maintenant 21 semaines. Initié après l’annonce de la candidature du désormais président déchu Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat, ce cycle de protestation a fait du chemin, élargissant ses revendications « dégagistes » à l’ensemble de la « issaba » : comprendre « le gang » des dirigeants, fonctionnaires et hommes d’affaires du système. Celles et ceux qui réclament chaque vendredi le départ du chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah ainsi que celui du chef d’état-major des armées Gaïd Salah le savent : face aux contre-attaques d’un régime qui tente par tous les moyens de se maintenir, il faut s’organiser. Reportage au cœur d’une Algérie en quête d’affranchissement. Manifestations•Moyen Orient•Algérie
« C’est un moment unique. Un moment qui ne revient pas. » Dans les rues d’Alger, un groupe de jeunes garçons et femmes pèsent la dimension révolutionnaire de ce Hirak — « mouvement », en arabe1 — qui secoue le pays depuis maintenant 21 semaines. Initié après l’annonce de la candidature du désormais président déchu Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat, ce cycle de protestation a fait du chemin, élargissant ses revendications « dégagistes » à l’ensemble de la « issaba » : comprendre « le gang » des dirigeants, fonctionnaires et hommes d’affaires du système. Celles et ceux qui réclament chaque vendredi le départ du chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah ainsi que celui du chef d’état-major des armées Gaïd Salah le savent : face aux contre-attaques d’un régime qui tente par tous les moyens de se maintenir, il faut s’organiser. Reportage au cœur d’une Algérie en quête d’affranchissement.